« Hey, venez tous voir la fleur qui danse ! »

Ça fourmille, ça fourmille ! Vendredi matin, 200 enfants arpentent le parc du château d’Espeyran. Ils sont un peu partout, à expérimenter mille et une choses autour de l’eau, des arbres, de la nourriture, des arts, et bien d’autres curiosités encore.  Nour, Sirine, Yacine et Younes, les CP de l’école Laforet, loupe accrochée autour du cou, partent à la recherche des plantes. « Regardez, avec cette plante, vous pouvez guérir les piqures de moustique », raconte l’animatrice Solène. Juste après, les voilà le nez scotché sur un verre d’eau. Les apprentis botanistes n’en reviennent pas : « Hey, venez tous voir la fleur qui danse avec l’eau. »

Un peu plus loin, atelier hydrogravure – où comment peindre des paysages de façon un peu magique à partir d’eau, d’huile de lin et de pigment -. Les jeunes sont ravis : « On a le droit de mettre les doigts ! »  Le résultat est bluffant : « Et en plus c’est cool, ça fait travailler les mains. »

Au château, on est venu parler de nature, mais aussi d’eau. Et elle vient d’où cette eau ? « Des égouts! » assure un écolier. « Mais beurk, on ne boit pas l’eau des égouts ! » Au milieu du parc, Laure découvre « un mur d’escalade. » « En fait, c’est une œuvre d’art! » lui explique-t-on. C’est ce qui est extra chouette, lors de la journée des enfants d’Acte. On imagine, on s’amuse, on apprend dans un cadre exceptionnel. Ce jeune saint-gillois à tout compris : « Espeyran, c’est un château de vacances ! »

Histoires d’ateliers

Atelier Les mots de l’eau, par la médiathèque de Saint-Gilles

Mouchoirs en papier, bouchons de liège, peinture… Comme Monnet, faire des tâches, inventer des couleurs, créer des formes sur tout l’espace de la feuille, comme on a envie. Les enfants comme des poissons dans l’eau.

En allant à la médiathèque de Saint-Gilles, on pourra plonger dans les nymphéas grâce aux casques de réalité virtuelle de la micro-folie.

L’eau vive, 

La noria, c’est quoi ? C’est pas un moulin qui produit de la force. C’est une roue qui apporte de l’eau.
De l’eau pour boire, de l’eau pour irriguer et remplir les bains des chevaux.
Bouts de cartons, attaches parisiennes et colle. A chacun sa maquette. A Saint Gilles, parking Charles de Gaulle, il y en a une. Tu connais, toi ?
« Bah oui, moi j’y vais tout le temps. » Il y a même une expo’ sur les norias au château d’Espeyran. A voir !     

La perception de l’eau, 

« On prend une grande inspiration ! De l’air ! »
Le feu, la terre, l’eau, le bois, le métal : les éléments du kung fu.  

« On baisse les fesses, le dos droit comme un tigre ! »
On rit, un grand sourire pour la photo. !

L’après-midi, c’est scientifique !

L’après midi, ce sont les enfants qui nous apprennent des choses, les résultats de leurs travaux. C’est scientifique, c’est des trucs qu’on apprend tous à l’école sur la géographie, sur le cycle de l’eau. C’est tout beau et coloré, ça parle de tout ça comme on n’en parlait pas à l’école avant.  

Il y a des enfants qui crient : « Venez voir ! Arretez de polluer avec le plastique ! ARRETEZ ! » Comme sur un marché. « Tu vois ce qu’on a fait, là ? C’est la mer maintenant. Il y a plein de déchets plastiques. Il y en aura bientôt plus que les poissons. Et tu vois les dessins qu’on a fait là bas ? C’était avant. Il n’y avait pas de plastique dans la mer avant. »

Sur le premier dessin, il y a des déchets plastiques dans les vagues. « Le plastique, c’est catastrophique. », nous annonce le panneau. C’est un peu nostalgique. Dire qu’à une époque, on disait que c’est fantastique. Mais ça, c’est une autre histoire.

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